[F I N] Et le retour de la Reine des Neiges, comme un claquement de doigts devant tes yeux. [KAY]

Kay. Court, froid et classe. Digne successeur de son homonyme féerique.

Andersen. Le plus grand menteur de l’histoire. Celui qui donne des queues de poissons aux femmes et des miroirs abominables aux sorcières.

On le dit homosexuel ; lui se dit ouvert à tout.

Seize ans. Aux dernières nouvelles…

Mâle

Bizai Là où le froid règne en maître.

Alpha Le gamin a de la volonté.

Rebelle

Une dague surnommée affectueusement Syüldher.


Allez la Reine des Neiges, approche ton doux minois. Tu t’es vu, paré de chaudes couleurs, balader ta froideur ? Et Kay dressera la tête, toisant d’un regard froid et désintéressé son interlocuteur. Le regard est la première source d’expression chez lui. Un regard alternant douceur et froideur. Un regard brûlant et frigorifiant. Un regard empli des contradictions qui ne cessent de le parcourir. Deux pupilles d’un bleu enjôleur qui n’a de cesse d’aspirer les gens. Il ne masque rien des troubles qui l’agite. Tout interlocuteur attentif saura exactement s’il ment, s’il dit la vérité, s’il apprécie sa compagnie. Ou le contraire. Il ne voit pas l’intérêt de camoufler ce que son regard trahira forcément. Ses sourcils, fins et bien dessinés, s’arquent au-dessus de ses yeux, accentuant leur expression. La Reine des Neiges possède un visage des plus expressifs ! Quelle drôle d’histoire. La peau fine et pâle laisse entrapercevoir des veines bleutées par endroit. Une peau que l’on a envie de toucher, de faire rougir et de mordre. Un air de poupée innocente qui donne envie de le dévergonder, encore et encore. Les cheveux blonds appuient encore plus cette air de petit ange ingénu. Cheveux un peu trop longs qui retombent légèrement sur ses yeux, obstruant sa vue. Il faut croire qu’il s’en moque, il ne les fait jamais couper plus courts que ça. Jamais. Toujours coiffé avec soin, il est d’une maniaquerie telle qu’il ne supporte pas qu’un seul cheveu parte de travers. C’est bien la seule chose pour laquelle il soit maniaque, d’ailleurs, au grand damne de ses mains. Des mains pâles, aux doigts longs et fins. Des mains de pianiste, lui avait-on certifié, un jour. Quel dommage que ses ongles soient rongés… Se ronger les ongles, ça ne fait pas très classe et Kay en a bien conscience, mais comment résister à Madame Stress qui s’insinue partout et dès qu’elle le peut ? De plus, cela devient vite une habitude. Comparable –presque !- à celle d’avoir une clope entre les doigts : On sait que c’est mauvais, mais on a rien d’autre pour s’occuper les mains. Toujours est-il qu’il évite de le faire en public. Montrer que la Reine des glaces est anxieux ne serait pas forcément très intelligent. Surtout que Kay n’est pas très imposant. Très fin et pas très grand, il complexe de son manque de muscle. Une remarque et il partira là-dessus au quart de tour sans qu’il soit possible de l’arrêter.Heureusement que son sale caractère compense très largement. Très. Et la Reine des Neiges ferma les yeux.


On évoquait un peu plus haut une partie du caractère de Kay. En un mot : Contradictoire. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, Kay ne souffre pas d’un dédoublement de personnalité. Non, Messieurs, Dames, Kay n’est pas schizophrène. Il est juste tout à la fois. Et c’est un brin compliqué. Soufflant le froid et le chaud, la Reine des Neiges est incompréhensible pour la plupart. Il te sourit puis te foudroie du regard. Il te lance des regards indifférents, avant de brusquement laisser s’afficher dans ses yeux une douceur étrange. Kay n’est pas du genre à se retenir d’afficher ce qu’il pense, ce qu’il ressent. D’une franchise frôlant parfois le culot, il n’a aucun tact et ça se voit. Durement, même. Langue de vipère et piques acérées se bousculent dans sa bouche pour peu qu’on l’énerve. Ce qui peut arriver très vite et particulièrement si l’on s’attaque à sa –petite- taille. Kay ne supporte pas les rengaines stupides du style : « Plus c’est petit, plus c’est mignon. » Ca l’insupporte à un point inimaginable, ça le hérisse. Lui sait être autre chose que « mignon » derrière ses airs innocents. Séduisant et séducteur, il lui arrive d’être manipulateur, se servant de ce charme de poupée pour amadouer les gens. Et ce, qu’il soit adversaire ou potentiel ami. Se sortant de situation grâce à cela, il sait que sans ça il n’aurait jamais pu se sortir des situations où il s’était collé. Kay a la faculté de n’entendre que ce qu’il veut. Ignorant critiques et compliments, il fuit la compagnie des gens, la plupart du temps. Il suffit, par contre, que l’on lui tape dans l’œil pour qu’il devienne aussi collant qu’un pot de glu. Vraiment. Oh ne vous leurrez pas, il ne montrera pas son affection comme tout le monde : Il aura l’air encore plus vindicatif que d’habitude. Cherchant la dispute, voulant l’affrontement, il sera enquiquinant et irritant avant de –peut-être- sauter sur sa proie et l’embrasser au beau milieu de l’engueulade. Spontané, on peut au moins lui reconnaître ça. Sinon, on peut le dire difficile à approcher. C’est vrai. Le truc c’est que, après avoir réussi à l’approcher, il ne vous considèrera plus jamais de la même façon. Peut-être comme un ami, peut-être pas. Trop aléatoire pour qu’on se base réellement dessus, la Reine des Neiges est un être foncièrement imprévisible. Elle trouble les uns, fait fuir les autres. Elle fait enragé mais elle dédaigne faire exploser. Elle amorce mais ne termine rien. Elle posera une bombe mais n’en allumera pas la mèche, laissant à un autre le soin de lancer le tic-tac morbide. Tant pis pour eux. Ou tant mieux.


Corbeau


Naissant dans un monde en déclin, la Reine des Neiges s’attendait à beaucoup de chose. Pas d’avenir, peut-être, déjà. Peut-être pensait-il même ne pas vivre jusqu’à vingt ans. Il le pense sûrement encore. Toujours est-il qu’il est bien né. Oui. A cette époque où même les saisons sont chamboulées, était-ce en hiver ? En Automne ? Peut-être au Printemps, qui sait. Il n’a jamais su. Son père devait être trop ivre pour se rappeler et sa mère est morte en couche. Un miracle qu’il ait survécu, paraît-il. Il a grandi dans l’indifférence la plus totale. Son père bien qu’alcoolique, n’était pas violent mais ne considérait son fils que comme une gêne. C’est donc comme ça qu’il a commencé à pousser. Pas forcément mal. Juste moins bien que les autres. Bercé entre les cris de son père et les hurlements furieux des divers employeurs, il regardait, la plupart du temps, par la fenêtre de sa chambre. Solitaire dès son plus jeune âge, les enfants de sa classe l’intéressaient peu. Vivant encore dans la douce utopie des gosses de cinq ans, ils n’arrivaient pas à assimiler la certaine « maturité » qui émanait de Kay. Peut-être que Kay ne chercha pas à leur faire comprendre. Sûrement. Toujours coincé un bouquin enter les mains, il cherchait un échappatoire. Lassé d’être seul, mais lassé de la compagnie des autres, le monde tel qu’il était à l’heure actuelle l’ennuyait foncièrement. C’est peut-être pour ça que le changement ne l’affecta pas foncièrement. Et il n’avait que dix ans.


Cataclysme. Apocalypse. Son quartier grouillait d’une agitation sans borne. Kay avait perdu son père et n’arrivait plus à le retrouver. Tant pis. Le climat avait changé. D’un coup. Il avait découvert la neige et le froid. Deux ans après, il n’était de toutes façons déjà plus à Bizai. Il avait toujours voulu voyager. Toujours. Il a treize ans et un couteau. Ca lui suffit amplement. Il a baroudé, comme à son habitude, ne se fixant nulle part, regardant, observant. Volant de temps en temps, travaillant le reste du temps. Il a vendu son corps, il a fait du trafic. Il a aidé la résistance. A treize ans on a encore l’air innocent. Pas pour longtemps. Sa dague fut très vite baptisée. Premier sang, premier nom, la voilà Syüldher. Le nom n’a aucune signification. Aucune qu’il lui connaisse, en tout cas. Toujours est-il que lors de son grand périple, il rencontra une scientifique. Oh il ne lui parla pas beaucoup. Il se contenta juste de lui laisser son corps pour mettre au point quelque chose dont il ne comprit pas l’intérêt, de prime abord. Toujours est-il qu’il connu une période étrange. Il ne comprenait pas trop ce qu’il se passait. Il voyait les autres testés s’enfoncer inexorablement dans une animalité qui semblait prendre le dessus sur eux. Il combattit. Farouchement. Il ne voulait pas finir comme eux. Surtout pas. Il finit par triompher. Les ailes noires qui lui avaient poussé dans le dos se résorbèrent et il contrôla totalement sa transformation, passant sans problème de sa forme volatile à sa forme humaine. Il était un Alpha. Et il se sentait apaisé. L’angoisse était retombée. Brusquement. Il avait quatorze ans. Aujourd’hui, il en a seize. Aujourd’hui, il joue les espions, volant au dessus des villes, observant, entendant. Parce que voilà. Aujourd’hui il n’aide plus la résistance. Aujourd’hui il en fait. Parce qu’il veut un avenir. Parce qu’il veut s’en sortir. Parce qu’il veut ça. Et tellement d’autre chose encore.


Comment êtes vous tomber sur ce forum ? Noah, je suppose (:
Un problème ou des questions particulière ?/
Souhaitez vous postulé pour un des postes de chef (bon niveau de rp requis) ?

Bonjour et bienvenue ^^

Tout m'a l'air en ordre, la présentation est sympa ^^ Je te valide, amuse toi bien ^^