Nouvelle ère
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 Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan)

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Daphne Onsès

Daphne Onsès


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MessageSujet: Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan)   Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan) Icon_minitimeJeu 16 Oct - 21:34

D’où… ? D’où venait-elle ? Bien des souvenirs s’étaient évanouis, il y avait de cela fort peu de temps. Elle se souvenait avoir dépassé les frontières boiseuses pour aboutir dans ces régions plus hostile aux personnes qui, comme elles, appréhendait les températures extrêmes, extrêmement basse. Puisque jusqu’à preuve du contraire, elle était devenue courtisane de la chaleur, des flammes, et de tout ce qui approchait d’un climat « aride ». Elle avait jusque là, pourtant, gardé un caractère quelque peu sans aucune chaleur, impassible, indolent, ou presque…Presque puisqu’il semblait qu’un évènement récent l’avait choqué. Lequel ? A quoi bon évoquer toutes ces « banalités »… Cela n’avaient pourtant pas été de simples « banalités », elle avait beaucoup appris, et surtout, beaucoup souffert autant physiquement que moralement. De quoi ?

*A quoi bon ?*

Il y avait là bien peu de choses, sinon elle et ce blanc sans fin. Blanc qui s’étalait à des kilomètres, et même bien plus largement, à la ronde. C’était un désert de glace, en quelque sorte. Rien en perspective sinon un voyage sans véritable but, sans véritable destination, que celle de s’éloigner de quelque chose à laquelle elle n’avait pas envie de penser. Et dire la chose en question ne lui serait d’aucun recours. Ainsi, des jours de marche n’étaient pas un problème. Plus rien n’était un problème, exception faite d’une nouvelle rencontre qu’elle ne désirait plus. L’avait-elle seulement désiré un jour ? Elle ne s’en souvenait. Si cela avait été le cas, de toute façon, ce n’était plus d’actualité.
Ses pas avaient adopté un rythme régulier, elle avançait calmement, progressivement dans cet infini.
Peu égalait de savoir s’il y aurait une fin à ce périple, tant qu’elle ne le sentirait pas, elle n’y mettrait pas fin. Il était trop tôt, trop prématuré, pour rentrer à Antaria, la grande ville, elle savait qu’elle ne pourrait supporter ce retour soudain, sans aucune préparation.
Il était étrange de se dire qu’elle en avait besoin, qu’elle avait besoin d’un peu de temps pour rentrer, qu’il lui était encore trop dur. Mais quelque chose l’avait perturbé, et ce quelque chose était encore bien présent dans sa tête, ce quelque chose l’obsédait, et elle ne pouvait s’en délasser.
C’était comme se délasser d’une idée, tout à fait impossible dans son cas.
Elle avait déjà commencé à ressentir les amertumes de ce froid sibérien, la faiblesse lui venir au muscle, le picotement au visage, l’engourdissant légèrement et l’attirant quelque peu vers un attirant, un merveilleux et désirable sommeil, mais, elle tenait le coup. Elle n’était pas si faible... Elle voulait y croire, c’était une des choses à laquelle elle parvenait encore à se rattacher. Son égal, elle-même avaient été profondément touchés, blessés en plein cœur et gardant probablement des séquelles de cette ancienne histoire, encore bien récente, mais désormais passée. Il lui était difficile pourtant d’y penser, ou de tirer un trait, d’accepter, d’accepter tout.
Tout accepter avait toujours été au dessus de ses forces bien qu’elle se soit toujours forcée à calmer ses ardeurs et son envie de réagir. Réagir, à quoi bon ?


*A quoi bon ?*

Douce complainte, ode au désespoir ? Elle ne voulait le voir comme ça, elle n’était pas désespérée, il y avait autre chose derrière tout cela. Mais elle ne pouvait nier le fait qu’elle était belle et bien désemparée. Par ceci, par cela, par bien des choses, et si peu en fait. Qui la sauverait ? Qui pourrait la sauver de cela ? Qui pourrait l’échapper de cette détresse ? Appel à l’aide. Non, c’était inconcevable, ce serait trop de faiblesses, trop de dépendance, elle n’aurait pu l’entendre comme cela. Elle ne voulait pas passer d’appels à l’aide, elle ne voulait pas être aidée.

*Il me faut juste du temps*

Et après tant de temps de marche sans arrêt, toujours perdue au milieu de cette immensité, elle s’arrêta, ses pieds se joignirent, s’alignant ainsi pour marquer un temps spécial, un sentiment étrange, marquer que quelque chose venait de la perturber. Elle frissonna légèrement, le simple fait de s’arrêter ne pouvait que lui donner plus froid que ce qu’elle n’avait jamais. Le monstre qu’elle avait en elle, n’avait en vérité, jamais eu la fonction de la réchauffer, de la protéger des éventuelles hostilités polaire. Ainsi, elle en souffrait d’autant plus, étant habituée à un autre genre de température extrême.
Elle leva les yeux au ciel. Lui aussi blanc.
Blanc comme le sol, blanc comme la plaine, la plaine sans fin. Et c’était bien vrai, à l’horizon, c’était comme s’il n’y avait point d’arrêt entre la terre, couverte d’une substance blanche et le ciel tout aussi peu coloré. Ainsi, elle était incapable de faire la distinction et de se dire qu’un jour, ce voyage pourrait prendre fin, à la fin de ce monde. Y avait-il réellement une fin ?
Elle n’était pas stupide, bien sûr, il y avait l’eau, bien sûr la mer sur presque toute la surface du globe mais elle se plaisait presque à penser qu’on pourrait se perdre, et même marchant pour l’éternité, ne jamais en revenir…


-Ne jamais en revenir…Quelle idée ce serait…
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Ethan Reilly

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MessageSujet: Re: Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan)   Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan) Icon_minitimeDim 19 Oct - 0:21



    Etait-il arrivé au bout de son voyage ? ... Avait-il éteint son but ? Il y avait-il une suite à tout cela ? ... rien ne le prouvait, rien ne le laisser paraître. Mais Ethan le sentait, il arrivait à le ressentir, le sentir... un sentiment étrange, comme une sorte d'apaisement. Rien ne pouvait plus l'empêcher de faire ce qu'il voulait faire le plus, le sentiment d'être si proche de son but. Ressentir qu'il était là... tout proche. A portée de mains et que sa seule volonté suffisait à ce qu'il puisse le toucher et en atteindre enfin le coeur même. Sa volonté... si forte, inébranlable et dont rien ne pouvait le faire dévié de ce qu'il s'était fixé. C'était si simple, il était parti si vite. Il était arrivé, il était là... bouillant d'une vengeance qu'il savait bientôt terminée. Il ne lui suffisait que d'un peu de temps... juste un peu de temps. Ethan n'en avait pas tout à fait terminé, mais le simple fait de savoir qu'il en approchait de plus en plus le faisait s'illuminer d'un profond soulagement. Il souriait...

    Le vent soufflait mais la progression du jeune homme était constante et déterminée. La neige déposée sur le sol s'envolait dans les airs formant comme une douce brume, les flocons s'envolaient avec le vent comme si celui-ci les recrachaient en expirant. Les yeux clos... Ethan n'était qu'un point noir au milieu d'un tableau blanc. Il sentait le froid glaciale de la neige sur son visage pâle. Mais au fur et à mesure que les flocons atteignaient sa peau... il rêvait.
    ~ La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers. Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de l'homme. Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante. Neige. ~

    Un paysage presque sinistre se dressait devant lui à présent, il était bel et bien arrivé au « grand blanc ». Il y avait de nombreuses collines enneigées pareilles à des dunes dans un désert de sable. Le tambour du coeur de l'oiseau de feu résonnait dans sa tête... il semblait lui parler dans un langage que seul Ethan comprenait. Le langage du coeur ? Le langage de l'esprit et de la communion ? Une simple complicité en soi. L'oiseau lui signifiait juste qu'il était prêt... prêt à finir leurs voyages. Ils avaient acquis une certaine maturité, la maturité suffisante à pouvoir se séparer pour mieux se retrouver. A se diviser pour ne former qu'un. C'était un des points les plus importants et cette étape était presque atteinte... Si le jeune maître et le grand phénix parvenait a leur transformation ultime, il ne restait plus qu'à rentrer à Antaria. Et achevé la vengeance qui enflammait son cœur...

    Il n'y avait que la haine, la colère et la vengeance qui divisaient le cœur du jeune homme. Il n'y avait pas de place pour de l'amour, de l'amitié ou même de la compassion. Ces sentiments lui étaient désormais inconnus et inaccessibles depuis sa tendre enfance. Le charisme qu'inspirait Ethan était formé d'une pure force brute. Une espèce de poids écrasant qu'infligeait chacune de ses foulées dans la neige. Chacun de ses pas était un frisson intérieur pour d'autres êtres autour de lui. Les yeux clos de l'homme représentait le symbole d'une détermination inébranlable. La représentation de la volonté d'arriver jusqu'au bout de son chemin... même dans la plus noire et obscure des grottes. Et il souriait sur ce chemin noir comme la nuit...

    Durant toute la journée, Ethan pris le soin de construire tout d'abord l'abris qui serait son premier besoin vital. C'était une cabane enfoncée à mis hauteur dans le sol, pour ne pas que le blizzard vienne surprendre ces morceaux de bois et ne l'emmène avec lui au loin. Le jeune homme nu pas le temps de finir entièrement ce refuge mais cela était en tout cas suffisant pour cette soirée et cette nuit. Le bois avait dû être récupéré jusque dans les montagnes non loin de là. La température descendait de plus en plus ainsi que le soleil... et Ethan n'avait pour l'instant que quelques vivres sur lui, juste de quoi tenir encore quelques jours. Après cela, il devra se débrouiller seul... ou pas. Son phénix paraissait encore bien agité ce soir. Pourtant, le jeune homme pensait qu'une simple nuit de repos ne serait pas de refus à cause du long et périlleux voyage... néanmoins, l'oiseau de feu avait été apparemment enfermé trop longtemps. Lui faire goûté l'air glaciale de la neige le calmerait peut-être...

    Un cri foudroyant résonna alors dans toute la plaine, un hurlement de douleur lorsque tout son être ne ressemblait à présent qu'à une torche ardente. Il ne conservait encore qu'une mince apparence humaine... lorsque des ailes se déployèrent dans son dos dans un craquement d'os effrayant. C'est dès lors qu'Ethan n'avait plus rien d'humain... ce n'était plus que le phénix qui brillait de milles feux sur la plaine enneigée parmi les aurores boréales de la nuit. Semblant danser dans les airs comme un cerf-volant dans le vent. Un deuxième cris retentit alors... mais ce n'était que le cri strident du phénix dévoilant sa splendeur...

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Daphne Onsès

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MessageSujet: Re: Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan)   Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan) Icon_minitimeDim 19 Oct - 22:58

Le tableau blanc qu’elle observait depuis des heures avait fini par laisser place à un bien plus sombre spectacle. Au fil des heures, le ciel s’était assombri et désormais, ce n’était presque que du noir, ou de la pénombre, qui régnaient autour d’elle, dans son monde, dans le monde de chacun…Nuit noire et hostile. En effet, qui pouvait-on rencontrer par une pareille nuit ? Il était impossible de le prévoir. On pouvait s’attendre à bien d’étranges rencontres, dangereuses même. Car des créatures étranges et nocives pouvaient préférer la nuitée à la journée pour une chasse à la bête, ou une chasse à l’homme. Avait-elle à s’inquiéter ? Probablement, et venir ici n’avait sûrement pas été la meilleure de ses idées. Mais avait-elle vraiment peur ? Pas véritablement. Bien sûr, elle épiait le ou les potentiels dangers, elle surveillait du mieux qu’elle pouvait les environs, tentant de détecter une moindre présence. Mais elle avait toujours fait de son mieux pour garder un calme nécessaire à ses actions et à ses déplacements. Cela n’était pas véritablement donc relatif à une question d’ego, de mérite, ou d’orgueil trop important.
Quel silence si l’on oubliait le sifflement du vent incessant, passant sur les joues, les rendant rouges, donnant un désagréable sentiment de picotements. Douleur bien que peu intense, continue et donc irritante, au point de voir parfois quelques larmes perler au coin des yeux. Mais tout cela importait peu. Elle se rappelait qu’en étant restée debout, au même endroit, à observer ciel et terre, toute de neige couverte, elle n’avait plus avancé. Avancer ? N’était-ce pas le but initial de ce long périple ? Si, elle avait décidé de ne pas s’arrêter, de s’éloigner, tant qu’elle le pourrait, pour que le retour soit plus long, et dure encore et encore, pour qu’elle ne revoie Antaria avant bien du temps. Car elle le savait, elle n’était pas prête. Et même si elle avait été prête, elle n’aurait pas voulu l’être, elle ne voulait pas rentrer, pas tout de suite…C’était trop…tôt. Elle ne voulait entendre aucun autre raisonnement que le sien. Sa justification était justifiée et de toute façon, elle n’avait de compte à rendre à personne. De plus, personne ne remarquerait son absence, les femmes de chambre exceptées, et elle ne manquerait à personne, véritablement personne. Elle n’existait que pour le travail des femmes de chambre, c’était à peu près ça. Bien entendu, elle n’attendait plus rien de la part de personne, et cela faisait longtemps qu’elle n’espérait plus, qu’elle se fichait de ce genre de chose, qu’elle n’en souffrait plus. C’était sans doute bien mieux comme ça, elle n’en doutait pas, elle se contentait d’accepter la vie telle qu’elle se présentait. A condition bien sûr, qu’elle puisse continuer à la vivre, vivre cette vie, aussi fade qu’elle était, elle y tenait. Le temps passerait, jaloux, finirait par l’emporter, mais elle avait encore bien du temps, bien des années, sans espoir, mais ce n’était pas rien. Elle croyait en cette vie, dépourvue de véritables sentiments, de beautés, d’amour, elle savait qu’une vie pouvait être ainsi car la sienne était constituée pareillement, et elle « l’aimait ». Elle ne voulait pas y renoncer.


-Continuer à marcher…Pour aller où ? Rester ici, ce serait bien…Il fait beau ici…Il fait froid…Je ne serai pas dérangée…

Il faisait froid, oui, c’était bien cela. Continuer son chemin ne lui apporterait pas plus de chaleur cependant elle ne devait pas ignorer qu’en cet endroit, si elle y restait, elle pourrait périr. Périr de la main cruelle du froid, le froid ayant un bien long bras, et pouvant s’emparer de bien des vies, y compris la sienne.
Elle ne voulait périr, mais elle désirait désormais rester là, y errer, pendant quelques temps, longtemps s’il le fallait. Tentant de vivre…Comment ? Comment se nourrirait-elle ? Elle n’avait jamais été très inquiète par ce genre de détails purement techniques, elle savait qu’elle trouverait toujours bien solution, qu’elle trouverait de quoi se nourrir, ou de quoi se protéger du froid. Alors rester là ne serait pas un problème, rester égarée dans cette étendue de blanc, cette étendue sans fin.
Le blanc avait laissé place à la nuit totale et le blanc de la neige ne brillait plus comme en journée. Sa clarté était atténuée par le manque de lumière. Quelque part, c’était rassurant. D’une autre part, elle aurait pu être inquiétée. Mais elle ne l’était pas, elle s’occupait de bien d’autres pensées…Des pensées bien évasives, bien éphémères et omniprésentes à la fois.


-Qu’est-ce ?

Soudain, un cri comme sorti des ténèbres, rugit dans l’air, occupant un instant toute la présence du vent…Elle se retourna, elle voulut voir d’où cela provenait, comme si en se retournant elle pourrait voir la source de ce cri. Comme s’il était venu d’un endroit tout proche. Sans doute le cri avait-il été prononcé avec une telle ampleur qu’il aurait tout aussi bien pu venir de très loin. Aussi, rien qu’à la nature et à son étrange sonorité, sa curiosité s’éveilla. Elle voulut savoir et comprendre, elle voulut savoir ce qui venait de se passer. Qui avait pu être à l’origine de ce cri ?
Cela avait semblé si douloureux, si intense…Sorti droit du corps et de l’âme, expirant ainsi tous les sentiments enfouis en soi. Elle y pensait et se sentait soudainement désireuse d’exprimer un pareil cri. Un cri qui pourrait lui faire extérioriser tout ce qu’elle ressentait. Tout cela, il y avait tant à dire…tant à exprimer, tant à montrer, tant à offrir…Offrir, non, elle n’avait rien à offrir. Il fallait qu’elle sache, qu’elle voit, qu’elle rencontre. Alors, ses jambes s’animèrent, elle suivi sa mémoire, son bon sens, elle suivit ce qui lui permettait de suivre l’origine du cri. Il fallait qu’elle sache…Pouvait-elle, elle aussi, faire une pareille chose ? Cela avait été un peu comme une libération, ou du moins, il semblait. Ne voulait-elle pas cette libération plus qu’autre chose.
Alors, au loin, les yeux ouverts dans la nuit, là où elle ne pensait jamais rien apercevoir, une lumière, un point, intensément flamboyant, comme une mince goutte d’espoir dans la fin, elle l’aperçut, cette flamme. Alors, oui, c’était cela, une pareille flamme ne pouvait venir que d’une grande puissance, que d’une grande âme, et tout cela ne pouvait pas être qu’une simple flamme, elle brillait, elle vainquait le froid cruel, le froid qui la torturait, cette flamme avait le dessus, elle était résistante et puissante, profondément…profondément resplendissante…
Ses jambes s’animèrent plus encore poussant à l’effort et à la rapidité, appelant une croissante légèreté dans ses foulées, pour arriver à un presque soulèvement de ses pieds, sans s’envoler vraiment. Peu importait vraiment qui elle était, cette lumière nourrissait bien de l’espoir en elle, une attraction irréfutable…Elle n’aurait pu s’empêcher, de telle manière qu’elle aurait voulu, d’aller à sa rencontre, de s’en approcher, de tenter de la toucher… Un mince sourire, à origine inconnue finit par naître sur son visage, sans véritable raison, sans qu’elle comprenne vraiment, elle ne put l’empêcher, il y avait comme un peu de bonheur dans cette étrangeté.
Le point se rapprocha, devenant de plus en plus distinct de plus en plus intense, de plus en plus grand et merveilleux… Et bientôt, elle put voir, non loin de lui, un étrange amas de bois. Elle ne comprit d’ailleurs pas. Il n’y avait rien dans les environs, pas une brindille, et juste à côté de cette intense lumière, du bois à profusion, arrangé en abris, il semblait..Non, elle ne comprenait, et à vrai dire, ça n’était pas bien important mais elle voulait savoir, comprendre, tout savoir tout comprendre.
Enfin, elle arriva à quelques mètres. Quelques innocents mètres de la vérité, ceux qui lui laissaient le plaisir d’admirer cet étrange phénomène.
Elle ne tarda pas d’ailleurs à comprendre qu’il s’agissait bien d’un être…Un être magnifique, somptueux, comme jamais encore vu dans sa vie. Elle en fut éblouie, cette clarté si resplendissante, illuminant sa nuit d’une chaleur éternelle… Elle aurait voulu ne jamais la quitter des yeux. Elle ne mesurait d’ailleurs pas le danger, en s’approchant doucement, ne pouvant renier cet intense sentiment, de s’en approcher et de voir, voir mieux, sentir, ressentir…Elle voulait ressentir entièrement cette chaleur dont cette créature émanait. Créature sublime, phénix éternel et immortel, survivant à tous les hivers, mêmes les plus rudes, ne sombrant que lorsque le cœur n’en voulait plus… Le cœur, cette créature divine en avait, elle ne respirait que cela, énergie, sentiment, éclats, désir, ardeur…Tellement…tellement de choses qu’elle n’avait jamais vues en une telle concentration, là, réunies en un seul être, le plus beau de tous sans doute…


-Puis-je y croire… ?

Elle s’arrêta, elle n’osa plus. Elle ne voulait pas l’effrayer. Elle ne voulait pas blesser sa protection, sa pudeur, son intimité, elle ne voulut plus s’approcher si fort, elle garda simplement ses yeux dessus. Ne pouvant de toute façon s’empêcher de le contempler intensément…
Oui…Pouvait-elle y croire ? Pouvait-il exister cet être ? Tellement éternel que semblant irréel. Pouvait-elle vraiment s’en approcher et le voir ? Ou tout cela n’était-il qu’un rêve, une fièvre, un espoir de voir pareille chose, une fois au moins ? Non…
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MessageSujet: Re: Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan)   Lorsque tout n'est que blanc...(Reservé à Ethan) Icon_minitime

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